Carême 1999 : Vivre avec le Christ

Vivre pleinement

La rencontre avec le Christ ressuscité nous aide aujourd’hui à construire notre identité :
(Galates 3. V.23 à 4. V.7 - Actes des Apôtres 3 v. 1 à 10.)

Nos
recherches actuelles d’identité

Une
des questions les plus importantes pour nos contemporains et pour
nous-mêmes, c’est sans doute la question de l’identité :
qui suis-je ? Bien sûr, elle n’est pas souvent formulée
si directement, mais elle est sous-jacente à beaucoup de nos
actions et réactions. Les évolutions de la société
moderne ont en effet mis en question les repères identitaires
traditionnels. J’en cite rapidement quelques-uns uns :

Je
pense d’abord à l’identité par les racines :
l’exode rural a ouvert une période de grande mobilité :
on change de milieu de vie pour le travail, pour les études,
ou pour d’autres raisons, de plus en plus souvent au cours de sa vie.
Au bout de deux ou trois générations, bien rares sont
ceux qui savent "d’où ils sont" ! On a ainsi perdu
les racines qui nous reliaient non seulement à un "lieu"
géographique, mais à tout ce qui était attaché
à ce lieu : une culture, un système de référence,
une façon de vivre. Cette perte provoque en retour le regain
d’intérêt pour la recherche de racines que nous pouvons
constater autour de nous : les recherches généalogiques,
les travaux sur l’histoire et la culture des terroirs, le souci de la
conservation du patrimoine, etc... Mais cela peut aller aussi jusqu’à
la crispation identitaire qui peut se traduire en intégrismes
religieux ou en xénophobie, autour d’une identité
"mythifiée" prétendument pure, éternelle,
incontestable,... et on en arrive au racisme !


Il
y a aussi la perte de la racine familiale. On était
quelqu’un parce qu’on était le "fils de quelqu’un",
ou "le frère de quelqu’un", "de la famille de
quelqu’un". Identité parfois lourde à porter, mais
qui donnait à chacun une place dans une histoire et dans un
groupe social. Or, avec l’urbanisation croissante, la plupart des
familles sont aujourd’hui réduites au minimum : dans le
meilleur des cas le père, la mère et les enfants, le
temps de l’éducation de ces derniers. Les grands-parents ne
sont plus là. Les frères et soeurs s’éloignent
vite les uns des autres. De plus, les familles éclatent et se
recomposent de manière de plus en plus complexe, et nombreux
sont ceux qui perdent toute relation familiale. Ce qui transparaît
en retour dans nos débats actuels sur la question de savoir si
la famille ne devrait pas retrouver un plus grand rôle dans le
domaine de l’éducation ou dans celui de la solidarité,
pour éviter que la société soit contrainte à
se charger de tout.

 

Je
mentionnerai encore la perte de l’identité par la fonction
sociale, le métier. On était le boulanger, le
boucher, le pasteur... parfois de père en fils, et cela
donnait à chacun une utilité, une légitimité,
une raison d’être sociale. Or, on change aujourd’hui de plus en
plus de métier pendant sa vie professionnelle. Et on s’y
investit sans doute moins, en réservant du temps pour une vie
familiale ou personnelle tout autre. Et n’oublions pas que la montée
du chômage a privé, parfois très douloureusement,
beaucoup de nos contemporains, de cette dimension sociale de leur
identité.

 

Il
faut dire aussi que nous aspirons aujourd’hui à une identité
autonome. Chacun se voit d’abord comme un sujet actif,
indépendant, libre, et non pas comme un membre d’une famille
ou d’un groupe. Et on distingue en général nettement ce
qui est du domaine public et ce qui est personnel, le "privé",
où on n’accepte pas que les autres, la société,
l’Etat, les institutions,... prétendent intervenir : ce que je
fais chez moi, ma vie personnelle, affective,... ça ne regarde
personne !

 

Ces
revendications ont mis en question en particulier les propositions
traditionnelles d’identité chrétienne. Je pense par
exemple à la manière dont l’affirmation théologique
de notre qualité de "fils de Dieu" était
traduite en identité de "fils de l’Eglise". Calvin
lui-même parlait de "l’Eglise, au sein de laquelle Dieu
a voulu que ses enfants soient assemblés, non seulement pour
être nourris par le ministère de celle-ci pendant qu’ils
sont encore en âge d’enfants, mais pour qu’elle exerce toujours
un soin maternel à les gouverner, jusqu’à ce qu’ils
soient venus en âge d’homme, voire qu’ils atteignent le dernier
but de la foi. Car il n’est pas licite de séparer ces deux
choses que Dieu a conjointes : c’est que l’Eglise soit la mère
de tous ceux dont il est le Père...
".

Dans
l’Eglise, le fidèle pouvait construire son identité,
dans une communauté où il était connu et
reconnu, et par rapport à des modèles qui lui étaient
proposés : j’ai encore dans ma bibliothèque les
biographies de missionnaires, pasteurs ou autres grands personnages
exemplaires que mes parents avaient reçues à l’école
du Dimanche...

On
voit combien la revendication moderne d’autonomie, y compris parmi
les chrétiens, met tout cela en question.

 

Qui
suis-je ? Beaucoup se contentent alors d’ersatz de réponses.
Par exemple la réponse de la conformité : boulot, télé,
dodo... : on se fond dans la masse, on s’identifie aux autres, on
fait ce qu’ils font, on pense ce qu’ils pensent, ... et on finit par
vivre en quelque sorte par procuration devant son écran de
télé, comme spectateurs des débats, des
aventures ou des fêtes des autres !

D’autres
réagissent en survalorisant ce qu’ils imaginent être
leur identité, personnelle, familiale ou nationale, en
oubliant qu’une identité ce n’est pas une donnée fixe,
une caractéristique immuable, qu’il faudrait sauver de la
menace que représentent les autres, mais que c’est une
relation aux autres, une vie !

 

Dans
la préface à son ouvrage sur "L’identité de
la France", l’historien Fernand BRAUDEL écrivait : "...
qu’entendre par identité de la France ?... sinon le résultat
vivant de ce que l’interminable passé a déposé
patiemment par couches successives, comme le dépôt
imperceptible de sédiments marins a créé, à
force de durer, les puissantes assises de la croûte terrestre ?
En somme un résidu, un amalgame, des additions, des mélanges.
Un processus, un combat contre soi-même, destiné à
se perpétuer. S’il s’interrompait, tout s’écroulerait.
Une nation ne peut être qu’au prix de se chercher elle-même
sans fin, de se transformer dans le sens de son évolution
logique...
". Ce qui est dit là de l’identité
nationale peut certainement être dit aussi de nos identités
personnelles.

 

Qui
suis-je ? Qui sommes-nous ? C’est donc la recherche de beaucoup. Et
c’est sans doute un des défis majeurs proposés à
la foi chrétienne : est-elle capable aujourd’hui de nous aider
à construire notre identité ? Que nous propose
l’Evangile ?

 

 

Une
identité reçue de la Parole

Le
récit du premier miracle après la Pentecôte peut
nous aider à aborder cette question de la construction d’une
identité. Ce récit est là d’abord pour nous
montrer que Jésus continue à agir, au travers de la
confession de foi de ses disciples, même s’il n’est plus avec
eux. Et ce premier acte de la foi des Apôtres, c’est de rendre
à un homme sa dignité. Je lis le début du
chapitre 3 du livre des Actes :

 

"Un
après-midi, Pierre et Jean montaient au temple pour la prière
de trois heures. Près de la porte du temple, appelée
"la Belle Porte", il y avait un homme infirme depuis sa
naissance. Chaque jour, on l’apportait et on le déposait là,
pour qu’il puisse demander de l’argent à ceux qui entraient
dans le temple. Il vit Pierre et Jean qui allaient y entrer et leur
demanda un don. Pierre et Jean fixèrent les yeux sur lui et
Pierre lui dit :

-
Regarde-nous.

L’homme
les regarda avec attention, car il s’attendait à recevoir
d’eux quelque chose. Pierre lui dit alors :

-
Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de
Jésus-Christ de Nazareth, marche !

Puis
il le prit par la main droite et le fit lever. Aussitôt les
pieds et les chevilles de l’infirme devinrent fermes ; d’un saut, il
fut sur ses pieds, se tint debout puis se mit à marcher. Il
entra avec les apôtres dans le temple, en marchant, sautant et
louant Dieu. Toute la foule le vit marcher et louer Dieu. Quand ils
reconnurent en lui l’homme qui se tenait assis à la Belle
Porte du Temple pour mendier, ils furent tous remplis de crainte et
d’étonnement, à cause de ce qui lui était arrivé

".

 

Cet
infirme, c’est d’abord un non-existant, c’est personne. Il n’a
d’ailleurs pas de véritable identité, et il n’est nommé
que par son handicap : "c’est un infirme", et par sa
dépendance : "on devait le porter pour qu’il demande
l’aumône". Double dépendance, de ses proches et des
autres. Il est dehors, exclu, passif, assisté.

 

Contraste
avec ce qui se passe à la fin du récit où surgit
un homme qui bouge, qui parle, qui prend des initiatives, un homme
qui n’est plus laissé dehors mais entre dans le Temple, un
homme restauré jusque dans son ultime dignité humaine
et religieuse : il est debout, à louer Dieu. Que s’est-il
passé ? On peut trouver dans ce texte plusieurs pistes.

 

Au
début du récit, Pierre et Jean montent au Temple pour
un rite de fidélité religieuse : fidélité
à la tradition des Pères, fidélité aussi
à la pratique de Jésus. Et voilà que ce rite est
bouleversé par la louange de cet homme mis debout, son cri de
joie spontané qui s’impose au centre de la foule. Une liturgie
bousculée, transformée,.. ou plutôt rendue à
sa vocation première de service de vie.

 

Le
second bouleversement dans ce texte c’est celui de la charité.
La charité envers les plus faibles, les plus démunis,
que nous avons toujours à la porte de nos temples, et de plus
en plus aux carrefours de nos villes... Une charité qui ne se
limite plus ici à être le simple transfert du superflu
de l’un vers le besoin de l’autre, mais qui devient une vraie
pratique du salut qui rend son identité à celui qui
l’avait perdue.

 

Il
y a le changement des attitudes et des regards. L’infirme faisait
partie du tableau de la Belle Porte ; on ne le voyait même pas.
Lui regardait tous ceux qui entraient et sortaient, mais avec le
regard en dessous de celui qui quémande. Pierre et Jean le
fixent et l’obligent à les regarder. Et cet homme les observe.
Alors commence un échange ou chacun prend conscience de
l’autre, non plus seulement comme un mendiant, ou un donateur
potentiel, mais comme une personne.

 

Puis
il y a la parole, et le toucher. Et l’identité retrouvée
 : celui qui n’était pas connu est maintenant reconnu : oui
c’était bien lui, le mendiant de la Belle Porte !

C’est
bien là en quelque sorte une résurrection : un homme
est né de nouveau !

 

Le
noyau de ce changement se trouve dans la parole de Pierre au centre
du texte :

"ce
que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ de Nazareth,
marche !. Ce que Pierre donne, ce n’est pas de l’argent, il n’en a
pas. Il ne propose pas non plus de la puissance, comme le font les
gourous qui la monnayent le plus souvent contre rémunération
ou soumission. Ce qu’il donne, c’est le nom de Jésus Christ de
Nazareth, c’est à dire sa foi, telle qu’il la confesse quand
il dit : "Jésus de Nazareth est le Christ". Ce n’est
pas une simple formule, car Pierre met ainsi en jeu le Seigneur
lui-même, et la foi qu’il a en lui. Donner le nom de Jésus
Christ à l’infirme, c’est en quelque sorte s’en dessaisir,
c’est le lui proposer comme une personne présente et agissante
pour qu’avec lui il se lève, et marche, et parle, et
redevienne un homme !

 

Nous
sommes là au début de la proclamation de la foi
chrétienne, et déjà en son centre.

La
foi telle quelle nous est toujours proposée. Non pas une
philosophie de l’existence, non pas une morale plus ou moins rigide,
mais cette rencontre avec le Christ qui peut transformer nos rites en
service de la vie, nos charités en partages, nos comportements
en reconnaissances de l’autre, nos vies diminuées, fatiguées,
étriquées,.. en vies pleines et heureuses.

 

 

Construire
son identité en Christ

Dans
l’épître aux Galates, pour défendre la liberté
chrétienne face à tous les légalismes, y compris
religieux, Paul réfléchit à cette identité
reçue par la foi en Christ. Je lis quelques phrases des
chapitres 3 et 4 :

 

"C’est
par la foi que vous êtes fils de Dieu dans l’union avec
Jésus-Christ. Vous tous, en effet, avez été
baptisés pour être unis au Christ et vous vous êtes
ainsi revêtus de la condition nouvelle qui est dans le Christ.
Il n’y a donc pas de différence entre les Juifs et les
non-Juifs, entre les esclaves et les hommes libres, entre les hommes
et les femmes ; vous êtes tous un dans l’union avec
Jésus-Christ...

Et
un peu plus loin :

...
Pour prouver que vous êtes bien ses fils, Dieu a envoyé
dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, l’Esprit qui crie : "Mon
Père !". Ainsi, tu n’es plus esclave mais fils ; et
puisque tu es son fils, Dieu te donnera les biens qu’il réserve
à ses fils.
".

 (Galates
3, 26-28 et 4, 6-7)

Fils
de Dieu,

revêtus
de la condition nouvelle qui est en Christ,

unis
à Christ,

et
avec lui héritiers de Dieu.

 

Cette
identité nous est affirmée, déclarée :
vous êtes fils de Dieu. Paul ne reconnaît pas par là
une qualité qui aurait été acquise par une
initiation spéciale, ou une ascèse particulière
 ; il ne s’adresse pas à une élite spirituelle mais à
tous les membres de la communauté chrétienne.

Ce
qu’il fait, c’est simplement lire l’histoire de la Croix : en
revêtant jusqu’au bout notre humanité, le Christ nous a
pris avec lui ; nous sommes ses frères adoptifs, nous aussi
fils de Dieu. Preuve en est, argumente l’apôtre, que l’Esprit
nous donne d’appeler Dieu : Notre Père. Ce n’est pas là
une argutie de vocabulaire, mais c’est tenir compte de ce qui s’est
effectivement passé en Jésus-Christ qui nous a ouverts
à une relation avec Dieu. Et même si nos notre Père
sont souvent inquiets, pleins de doutes, d’incompréhensions,
ou revendicatifs et révoltés, il n’en reste pas moins
que, en Christ, nous sommes les fils et les filles de Dieu : nous
sommes quelqu’un devant lui, par la foi, quelqu’un qui compte,
quelqu’un qu’il aime.

 

La
foi, vous le voyez bien, ce n’est pas une qualité religieuse
supérieure ; ce n’est pas une puissance de croyance et de
confiance, ni un discernement exceptionnel des choses divines, mais
c’est simplement recevoir la parole de la Croix qui nous met en place
devant Dieu, qui nous fait entrer dans une relation vraie avec lui,
au travers même de nos difficultés, de nos doutes et de
nos révoltes : nous sommes fils de Dieu, fils adoptifs en
Christ.

 

En
Christ, fils de Dieu : si cette identité-là nous est
donnée,

elle
l’est aujourd’hui comme elle l’a été hier.

 

L’identité
a besoin de mémoire. Nous avons chacun notre part de mémoire
qui nous façonne. Même si comme je le disais tout à
l’heure nous avons tendance à perdre nos racines, nous avons
une mémoire, consciente ou non, de ce que nous avons été,
de notre histoire, au moins de notre histoire récente. La
difficulté, c’est que plus notre mémoire est courte,
plus elle risque d’être inquiétante pour notre identité
("je suis un raté") ou culpabilisante ("je suis
mauvais") ou au contraire discriminatoire ("je suis
meilleur que l’autre").

 

Dans
la Bible, chaque fois qu’Israël se pose des questions sur son
identité, il est renvoyé à une mémoire
fondamentale, celle de l’histoire du salut. C’est par exemple un des
grands thèmes du livre du Deutéronome : regardez votre
histoire, regardez les délivrances accordées, les
signes donnés. Regardez ce que vous êtes pour Dieu : un
peuple choisi, un peuple sauvé. Cette histoire n’est pas
rappelée pour que le peuple s’y réfugie ou s’y enferme,
dans une sorte de crispation sur ce qui a été et qui
devrait toujours rester. Au contraire, il s’agit de faire mémoire
de ce passé de salut pour être prêt à
recevoir à nouveau la parole de Dieu.

 

L’évangile
nous propose de la même façon d’inscrire nos mémoires
dans la mémoire essentielle de la Croix. Et de la même
façon, l’identité que nous recevons du passé de
la Croix du Christ n’est pas une identité arrêtée
dans des principes, qu’ils soient théologiques ou de morale,
ce n’est pas une identité enfermée dans une Eglise
immuable, ou dans un monde qui n’aurait plus d’histoire, mais une
identité à vivre, avec confiance et espérance,
parce que la mémoire de la Croix nous assure de la fidélité
de Dieu.

 

En
Christ, fils de Dieu : une identité donnée pour un
projet.

L’Evangile
de Matthieu se termine sur une exhortation missionnaire bien connue :

Allez
donc auprès des hommes de toutes les nations et faites d’eux
mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils, et du
Saint-Esprit, et enseignez-leur à obéir à tout
ce que je vous ai commandé. Et sachez-le, je vais être
avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde
".

 (28,19-20)

 

C’est
étonnant de voir comment on comprend souvent cette mission à
l’envers !

Faire
des disciples, dans la bouche de Jésus, ce n’est pas faire des
copies à l’identique, mais c’est mettre des hommes et des
femmes en relation avec celui qui veut les servir pour être
eux-mêmes, debout, adultes, les uns devant les autres et devant
Dieu.

Apprendre
à garder ce que Jésus a prescrit, ce n’est pas imposer
des règlements, des codes, des moules, mais transmettre une
Parole vivante, par l’Esprit qui nous la fait ré-entendre
toujours nouvelle.

Et
baptiser, ce n’est surtout pas imposer une marque identitaire, celle
de notre Eglise, ou même celle de notre christianisme.
Lorsqu’un baptême est célébré, il y a deux
choses importantes : l’amour de Dieu est rappelé, tel qu’il a
été signifié en Christ, et le nom du baptisé
est dit. L’un et l’autre sont mis en relation, pour signifier que le
baptisé est appelé à se construire, à
vivre pleinement, dans cette relation que Dieu a commencée.

 

Cette
identité reçue en Christ est ainsi ouverte sur
l’avenir. L’avenir du baptisé, mais aussi l’avenir des autres,
pour qui la vie du baptisé est aussi appelée à
prendre sens.

 

En
Christ :

Une
identité donnée et reçue toujours à
nouveau,

une
identité respectueuse de la personnalité et de
l’histoire de chacun.

Une
identité qui peut se partager, s’enrichir du contact des
autres.

Une
identité sûre et vivante.

C’est
le don de Dieu, que sa Parole nous rappelle. A nous de le vivre !

 

  • Pauses
    musicales :


    ECD 55020 : Jean-Sébastien
    Bach Sonates pour flûte
    [01] -
    Plage 11 : Sonate pour flûte et basse continue BWV 1034 -
    Adagio ma non tanto (56")
    [02]
    - Plage 3 : Sonate pour flûte et clavecin BWV 1030 Presto
    (1’27")
    [03] - Plage 13 :
    Sonate pour flûte et basse continue BWV 1034 Andante
    (1’09")
    [04] - Plage 12 :
    Sonate pour flûte et clavecin BWV 1030 Allegro (30")